fbpx Augmentation du salaire minimum à partir du 1er mai 2022 - CCIMN - Chambre de Commerce et d'Industrie de Montréal-Nord

Détails et limites pour nos entreprises.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région de la Mauricie, Mr Jean Boulet, a annoncé une augmentation du taux général du salaire minimum de 0,75 $ l’heure, le faisant passer à 14,25 $ l’heure. Cette hausse du salaire minimum proposée, touchera 301 100 personnes au Québec.

Ainsi, à partir du 1er mai 2022 :

  • le taux général du salaire minimum passera à 14,25 $ l’heure (+0,75 $);
  • le salaire minimum payable aux salariés rémunérés au pourboire serait de 11,40 $ l’heure (+0,60 $);
  • le salaire minimum payable à un salarié affecté exclusivement, durant une période de paie, à la cueillette de framboises ou de fraises serait respectivement de 4,23 $ (+0,22 $) et de 1,13 $ (+0,06 $) du kilogramme.

« La crise sanitaire engendre d’importants défis pour les entreprises ainsi que pour les travailleuses et les travailleurs du Québec. Dans ce contexte, j’annonce aujourd’hui une hausse importante et conséquente du salaire minimum. D’une part, nous souhaitons que les salariés les plus vulnérables de la société soient mieux rémunérés, de manière à augmenter leur pouvoir d’achat et à diminuer la pauvreté. D’autre part, nous nous assurons que cette hausse respecte la capacité financière de payer des entreprises sans nuire à leur compétitivité », Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région de la Mauricie.

En revanche, pour la Fédération des chambres de commerce du Québec, la croissance des salaires n’est pas une « panacée ».

 

Selon la FCCQ, mettre l’accent sur la croissance des salaires pour contrer la pénurie de main-d’œuvre n’est pas forcément la solution.  Dans ce contexte où la main-d’œuvre, qu’elle soit québécoise ou immigrante, n’est pas disponible. La hausse de salaire n’apportera malheureusement pas davantage de personnes sur le marché du travail, mais seulement davantage de compétition entre les entreprises concernant le recrutement et la rétention. L’équilibre du marché du travail s’atteindra par une augmentation de la productivité, qui ne sera atteinte que par des investissements importants, mais ciblés, en formation et en automatisation, mais également par le développement d’organisations agiles et innovantes. L’atteinte de tels objectifs nécessite l’intervention du gouvernement, notamment le ministère des Finances (MFQ) et celui de l’Économie de l’Innovation (MEI).